Les deux principales composantes du karaté actuel sont originaires de la Chine et du Japon.
Vers 1370, Daruma, moine fondateur du bouddhisme zen, s'était établi dans le temple de Shaolin pour y donner des cours de bouddhisme. S'apercevant que ses élèves se fatiguaient rapidement, il créa un moyen de relaxation et un ensemble d'exercices physiques le Kempo, ou boxe chinoise, qui rendirent célèbres ses moines dans toute la Chine pour leur courage et leur volonté.
Dans l'ile japonaise d'Okinawa, occupée à cette époque pas les chinois qui y avaient interdit l'usage des armes (il n'y avait qu'un seul couteau, attaché à une souche, pour tout un village), les habitants ont créé le Té, art martial local, qui utilise toutes les ressources naturelles du corps humain pour se défendre.

Le karaté tel que nous le connaissons aujourd'hui est la synthèse du Kempo et du Té d'Okinawa effectuée au 18ème siècle (kara = vide, té = main).

Le père du karaté moderne est Gishin Funakoschi. Il a créé vers 1890 le style shotokan qui est à l'heure actuelle le style le plus pratiqué dans le monde.

Auparavant et après lui, beaucoup de grands maitres ont créé leur style comme, par exemple, le kobayashi-ryu créé par Chashin Chiban ou, plus proche de nous, le Sankudo créé par Jean Frenette. La première école française a été créée à Paris en 1957. La France compte actuellement plus de 200 000 licenciés.

De nos jours, le karaté se pratique en club où les karatékas entretiennent des relations amicales. La salle d'entrainement s'appelle le dojo. L'entrainement de décompose en plusieurs parties :

Le salut : Chaque cours commence et se termine par le salut. Ce salut se fait en position de seiza (à genoux). Il est également obligatoire en entrant et en sortant du dojo et avec chaque partenaire. Dans ces derniers cas, un salut debout est suffisant.

L'échauffement : Il prépare les muscles du corps à l'effort qu'ils vont subir. Il consiste en plusieurs exercices de rotation des articulations et d'étirement des muscles.

Les katas : Ce sont des combats en solitaire contre plusieurs adversaires imaginaires selon un plan pré-établi et inchangé depuis plus d'un demi siècle. Pendant ces exercices, on travaille les déplacements dans plusieurs directions ainsi que la respiration. Chaque kata porte un nom, transmis par la tradition orale. Chaque nom à sa propre signification suivant la forme qu'il représente.
Par exemple : tekki qui signifie "aller à cheval", car la position caractéristique de ce kata est celle d'un cavalier.

En style shotokan (celui que je pratique) le katas sont au nombre de 26 divisés en plusieurs niveaux :

Les kihons : Ces exercices se font cette fois-ci en groupe. Tout le groupe fait le même enchainement sur toute la longueur de la salle en aller-retour. Ces exercices font travailler la technique des coups ainsi que l'enchainement de ceux-ci.

Les ippons kumite : Deux karatékas sont face à face, l'un d'eux fait une attaque et l'autre doit réagir en bloquant et en contre-attaquant

Le karatéka

Le karatéka est la personne qui pratique le karaté. Lors de l'entrainement, il est pieds nus, vêtu d'un kimono, appelé aussi karaté-gi, maintenu par une ceinture de couleur indiquant son grade. 

6ème kyu	3ème dan
5ème kyu	4ème dan
4ème kyu	5ème dan
3ème kyu	6ème dan
2ème kyu	7ème dan
1er kyu	8ème dan
1er dan	9ème dan
2ème dan	10ème dan

Les différents grades en karaté

Le karatéka doit avoir le contrôle de tous ses mouvements. Il reste lucide, précis et concentré. Il doit se montrer humble pour recevoir les leçons, toujours être prêt à accepter les critiques, à admettre qu'il ne connait pas tout. Il doit se montrer courtois et ne se servir de son art que pour se défendre.

Les deux principales composantes du karaté actuel sont originaires de la Chine et du Japon.
Vers 1370, Daruma, moine fondateur du bouddhisme zen, s'était établi dans le temple de Shaolin pour y donner des cours de bouddhisme. S'apercevant que ses élèves se fatiguaient rapidement, il créa un moyen de relaxation et un ensemble d'exercices physiques le Kempo, ou boxe chinoise, qui rendirent célèbres ses moines dans toute la Chine pour leur courage et leur volonté.
Dans l'ile japonaise d'Okinawa, occupée à cette époque pas les chinois qui y avaient interdit l'usage des armes (il n'y avait qu'un seul couteau, attaché à une souche, pour tout un village), les habitants ont créé le Té, art martial local, qui utilise toutes les ressources naturelles du corps humain pour se défendre.

Le karaté tel que nous le connaissons aujourd'hui est la synthèse du Kempo et du Té d'Okinawa effectuée au 18ème siècle (kara = vide, té = main).

Le père du karaté moderne est Gishin Funakoschi. Il a créé vers 1890 le style shotokan qui est à l'heure actuelle le style le plus pratiqué dans le monde.

Auparavant et après lui, beaucoup de grands maitres ont créé leur style comme, par exemple, le kobayashi-ryu créé par Chashin Chiban ou, plus proche de nous, le Sankudo créé par Jean Frenette. La première école française a été créée à Paris en 1957. La France compte actuellement plus de 200 000 licenciés.

De nos jours, le karaté se pratique en club où les karatékas entretiennent des relations amicales. La salle d'entrainement s'appelle le dojo. L'entrainement de décompose en plusieurs parties :

Le salut : Chaque cours commence et se termine par le salut. Ce salut se fait en position de seiza (à genoux). Il est également obligatoire en entrant et en sortant du dojo et avec chaque partenaire. Dans ces derniers cas, un salut debout est suffisant.

L'échauffement : Il prépare les muscles du corps à l'effort qu'ils vont subir. Il consiste en plusieurs exercices de rotation des articulations et d'étirement des muscles.

Les katas : Ce sont des combats en solitaire contre plusieurs adversaires imaginaires selon un plan pré-établi et inchangé depuis plus d'un demi siècle. Pendant ces exercices, on travaille les déplacements dans plusieurs directions ainsi que la respiration. Chaque kata porte un nom, transmis par la tradition orale. Chaque nom à sa propre signification suivant la forme qu'il représente.
Par exemple : tekki qui signifie "aller à cheval", car la position caractéristique de ce kata est celle d'un cavalier.

En style shotokan (celui que je pratique) le katas sont au nombre de 26 divisés en plusieurs niveaux :

Les kihons : Ces exercices se font cette fois-ci en groupe. Tout le groupe fait le même enchainement sur toute la longueur de la salle en aller-retour. Ces exercices font travailler la technique des coups ainsi que l'enchainement de ceux-ci.

Les ippons kumite : Deux karatékas sont face à face, l'un d'eux fait une attaque et l'autre doit réagir en bloquant et en contre-attaquant

Le karatéka

Le karatéka est la personne qui pratique le karaté. Lors de l'entrainement, il est pieds nus, vêtu d'un kimono, appelé aussi karaté-gi, maintenu par une ceinture de couleur indiquant son grade. 

6ème kyu	3ème dan
5ème kyu	4ème dan
4ème kyu	5ème dan
3ème kyu	6ème dan
2ème kyu	7ème dan
1er kyu	8ème dan
1er dan	9ème dan
2ème dan	10ème dan

Les différents grades en karaté

Le karatéka doit avoir le contrôle de tous ses mouvements. Il reste lucide, précis et concentré. Il doit se montrer humble pour recevoir les leçons, toujours être prêt à accepter les critiques, à admettre qu'il ne connait pas tout. Il doit se montrer courtois et ne se servir de son art que pour se défendre.